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Omondjagoun, mon cher fils, èkoutchè !
lundi 5 avril 2010, par
Comme on le dit chez nous, le porc transpire, mais ses poils ne permettent pas de voir ses efforts. Non, dire que tu ne travailles pas, c’est dire le plus grand mensonge du siècle. Tu bosses , tu t’échines, tu t’emploies à bien faire mais tes frères ne cessent de grincer les dents.
Alors, cela appelle à réflexion. Tu ne peux pas t’entêter à faire le bien de quelqu’un sans lui. Ecoute-moi bien. A la prochaine rencontre avec tes frères sur la liste, sincèrement, sois encore plus conciliant. Il est vrai que oncle Rob les a déboussolés. Non, il les a déshabillés quoi. Wallaï, c’est dur hein.
Ils ont le dos au mur quoi. Mais attention ! Si tu ne sais pas gérer, cela peut mal tourner. Alors, nous devons être en union de prières. Manière dont les gens quittent la Lépi me fait peur quoi. Justement, dis-moi, pourquoi as-tu accepté le départ de oncle Epi, pourquoi ton oncle Félix aussi a été remercié ? Non, ce sont- là des départs qui compromettent les choses. C’est grave.
Vraiment, je ne sais plus ce qu’il faut faire. Remettons-nous alors à Dieu.
Oh Dieu Tout Puissant, toi qui as dit que la lumière soit et la lumière fut, donne à ton fils, mon cher Omondjagoun, la clairvoyance, l’esprit d’humilité, de consensus qu’il faut. Fais briller à nouveau ta célébrité à travers sa personne. Je n’ai joui du statut de mémé du président que pendant 4 ans.
Aaaah ! Que c’est doux ! Je veux en bénéficier pour 10 ans. Pardon de m’aider, de fortifier ton fils, de faire renaître l’amour entre lui et ses frères.
Ainsi soit-il.