Omondjagoun, fils de guerrier, mon cher fils.

Quand tu frissonnais devant les gens, je me demandais si c’était vraiment mon fils, mon vrai fils dont tout le monde avait peur depuis l’école primaire jusqu’au secondaire. Je me demandais si c’est toi mon fils le Jo Baller que tout le monde ose agresser comme cela. Et puis, ce jour-là, tout comme si tu as pris du TAO, tout comme si tu étais un électricien, tu as envoyé décharge aux syndiqués. Non, c’est bon quoi. Mais, celui àqui tu devais vraiment mettre les points sur les i n’était pas là. Oncle Raf est un gentil homme. Son épouse est mon amie quoi. Pardon, sache lui parler désormais. Par contre, quand tu seras prochainement en face de l’autre, fessu comme une femme, qui a créé zizanie dans la cité jusque-là, wallaï, il faut le déshabiller quoi. Mets-le nu et appelle-moi au secours. Je lui flanquerai deux coups bien mérités de lui. Il est mauvais quoi. Mais Dieu le punira pour nous, sois en sà»r.
Itch Allah.

Nonnie, ta mémé.