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Mon très cher fils, bonjour
dimanche 21 mars 2010, par
J’espère que tu as encore de la force pour le combat que te livrent tes frères. Moi, je me suis tellement battue que je commence à m’essouffler quoi. Vraiment, je pense qu’il faut remettre la balle à terre et la jouer.
La fièvre sociale monte, monte tellement que cela commence par m’inquiéter. Wallaî, les gens sont contre nous quoi. Mais ce qui me fait mal, c’est qu’ils ne trouvent que du mal partout. Cela irrite quoi.
Malheureusement, le peuple ne sait toujours pas juger sur la base des réalisations. C’est alors que si nous voulons rempiler, nous devons changer de fusil d’épaule quoi. Négociation, négociation et encore négociation. Compris, Appelle encore les syndicats et adoucis le ton. Mais attention à des promesses que tu ne pourras pas honorer.
Par ailleurs, je trouve que c’est une grande erreur d’avoir enlevé oncle Epi de la Lépi. Maintenant, tout s’embrouille. On dirait que c’est lui qui empêchait l’abrogation de la loi.
De toute façon, toi, joue à l’apaisement. Si malgré tes efforts, on ne te comprend pas, alors laisse-toi à Dieu, lui qui connaît tout et peut tout régler.
A propos, dis-moi, qu’est-ce qui te retient pour la reconstitution de ton équipe ? Wallaî, ils ne sont plus tous avec toi hein. C’est grave de vivre dans une telle ambiance. Décide-toi, agis sur ce plan et cela peut détendre un peu l’atmosphère ;
Ainsi soit-il.
Nonnie, ta mémé.
