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Mon cher fils,
lundi 12 avril 2010, par
Le mal que tu craignais est arrivé. Tes frères se sont mis ensemble contre toi et promettent de faire très mal si on ne se prend pas plus au sérieux. Mais, garde ton courage.
Vraiment, moi-même ta mémé, je te plains quoi. Non, tes frères, on ne les croyait pas aussi déterminés, mais ils le sont. Allégorie de scorpion, de chauffeur à changer et autres vocables hostiles à toi ont atteint leur apogée.
Wallaï, c’est dur pour toi hein. A y penser, tu dois avoir le vertige quoi. Cela parait comme un microbe qui pourrait te donner à la fois la coqueluche, le tétanos, la tuberculose, la diarrhée et quoi encore ? Mais, du calme, sois serein. Tu n’es pas né chef et quitter ton siège de chef ne t’enlèvera pas la vie. D’ailleurs, affaire chef-là , c’est trop dur quoi.
Tout le monde peut te critiquer, t’injurier. Alors que, quand mon Omondjagoun était Omondjagoun simple, il était comme Jonh Bri. Il cassait la figure à tous ceux qui osaient l’affronter. Aujourd’hui, c’est toi qui supplies les gens et ils te font chantage. Dis tant pis et que la volonté de Dieu soit faite. Compris ?
Ah non, ce n’est pas facile, j’oubliais. Bon, laisse-moi faire une neuvaine à la Vierge Marie. Elle qui est ta vraie mère me donnera sans doute la recette magique pour gagner 2011. Qui croit en Dieu ne désespère jamais. Courage omonmi et à bientôt.
Nonnie, ta mémé.