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Journée internationale de la femme aux ministères des enseignements maternel, primaire et secondaire : L’événement célébré dans la méditation et la réjouissance àPorto-Novo

lundi 15 mars 2010, par Dignité Féminine

C’est le vendredi 12 mars 2010 qu’ont choisi les enseignantes et personnels administratifs féminins des ministères des enseignements maternel, primaire et secondaire de l’Ouémé-Plateau pour célébrer la journée internationale de la femme.

Après une caravane àtravers la ville de Porto-Novo, elles se sont regroupées dans l’enceinte du ministère des enseignements maternel et primaire pour chanter et danser, et aussi réfléchir àcomment améliorer le statut social de la gent féminine afin que le progrès soit pour tous, conformément au thème retenu cette année ‘’droits égaux, opportunités égales’’. La directrice de la promotion de la scolarisation, Clémence Fatoké, n’a pas lésiné sur les moyens pour faire de cette célébration une réussite.

Le 08 mars 2010, la communauté internationale a célébré la journée de la femme. Ceci n’est pas passé sous silence dans le rang des enseignantes de la maternelle, du primaire et du secondaire, de même que le personnel administratif féminin de leurs ministères de tutelle. Réunies sur l’esplanade du Palais des Gouverneurs de Porto-Novo, les femmes, uniformément et harmonieusement habillées, ont chanté et dansé jusqu’au ministère des enseignements maternel et primaire où les attendaient la directrice de la promotion de la scolarisation, Clémence Fatoké, accompagnée de Gilles Théophile Yekpon, directeur de cabinet et représentant du ministre Félicien Chabi Zacharie, et d’autres responsables des deux départements ministériels.

La directrice de l’Ong Dignité Féminine, Honorine H. Attikpa, a été sollicitée pour présenter aux participants une communication sur le thème : « autonomisation des femmes et réduction de la pauvreté  ».

Cette communication a permis aux uns et aux autres de comprendre le fondement de la féminisation de la pauvreté et la nécessité pour les femmes de se battre pour avoir des compétences requises afin de mériter des postes de responsabilité et non réclamer des faveurs. Pour la communicatrice du jour, les hommes auraient tout àgagner en donnant àleurs épouses l’occasion de se prendre en charge en développant leurs activités professionnelles. C’est dans l’intérêt des générations futures, a-t-elle précisé, auxquelles il faut laisser un monde banni de toutes les injustices basées sur le genre. Ainsi, le lien est facilement établi entre le thème du jour et celui retenu au plan international àsavoir : « Droits égaux, opportunités égales, progrès pour tous  ».

A la suite de la communicatrice Honorine Attikpa, la Directrice de la promotion de la scolarisation, Clémence Fatoké, dans son discours, a dressé le tableau noir de la situation de la femme jusqu’ànos jours pour montrer l’opportunité du thème de cette année. Jusqu’en 2007, les femmes constituaient seulement 40% de la population mondiale active et 60% de la population pauvre. « Mais en dehors du monde du travail officiel, fait constater la Directrice, les femmes sont très nombreuses às’investir dans des activités non rémunérées dans le ménage et autres activités génératrices de revenus dans les marchés ou sur des lieux quelconques, rien que pour subvenir àleurs besoins quotidiens et àceux de leurs familles.  »

D’après Clémence Fatoké, c’est pour remédier àcette situation que les ministères des enseignements maternel et primaire et des autres niveaux de l’éducation et celui de l’alphabétisation, de même que celui de la microfinance, s’attèlent àsortir la gent féminine de l’ignorance et àlui donner les moyens de mieux se positionner dans la société. Toutefois, reconnait-elle, les efforts sont encore loin d’être àla hauteur du défi àrelever. Ainsi, les femmes attendent toujours les 30% de représentativité àelles promis par le Chef de l’Etat, Boni Yayi, dans la formation de son prochain gouvernement. Ce qui sera appuyé par la représentante des femmes, Solange C. Odjo Ahlonsou, pour laquelle la compétence des femmes n’est plus àdémontrer ; il serait donc temps qu’on leur fasse confiance dans la gestion des affaires publiques.

Pour y parvenir, selon le représentant du ministre des enseignements maternel et primaire, Gilles Théophile Yekpon, il va falloir rompre avec les pesanteurs socioculturelles qui ne favorisent pas l’émancipation de la femme. D’où l’importance de la scolarisation des filles qui constitue l’une des priorités du département ministériel en charge de la maternelle et du primaire. Et les femmes peuvent être rassurées du fait que le ministre Félicien Chabi Zacharie, par la voix de son directeur de cabinet, s’engage àfaire plus pour leur promotion dans son département.

Colbert DOSSA

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