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Remaniement ministériel : Des faits qui militent en faveur du maintien de Réckya Madougou (La femme qui redonne espoir aux femmes béninoises)

lundi 22 février 2010, par Dignité Féminine

L’annonce d’un remaniement ministériel agite depuis quelques semaines la classe politique béninoise. De la mouvance présidentielle àl’opposition, tout le monde semble en état de veille, puisqu’il devra avoir des départs et entrées.

Mais la ministre de la micro finance et de l’emploi des jeunes et des femmes, Reckya Madougou, fait partie des rares ministres du gouvernement de Boni Yayi qui paraissent sereins dans toutes leurs actions. Beaucoup plus présente sur le terrain du développement que sur celui politique, elle ne cesse de convaincre les femmes àprendre leur destin en main.

Raison pour laquelle elle fait tout pour permettre aux femmes de condition modeste de rompre avec la pauvreté. Ceci, àtravers son programme de la micro finance qui a complètement changé de visage depuis qu’il lui a été confié. Bref, ses actions parlent d’elles-mêmes.

Depuis 2008 qu’elle a fait son entrée au gouvernement du président Boni Yayi, Reckya Madougou manifeste son engagement pour le travail bien fait, d’une part pour se mettre àla hauteur de la confiance placée en elle par le Chef de l’Etat, et d’autre pour se mettre pleinement au service de son peuple. Ses collaborateurs sont les premiers àêtre impressionnés par la grandeur d’esprit de la dame de la micro finance.
Et pour cause, contrairement aux autres responsables administratifs qui, dès leur nomination, préfèrent se faire accompagner d’une nouvelle équipe qu’ils élisent eux-mêmes, Reckya Madoudou s’est plutôt familiarisée avec l’équipe de son prédécesseur. Une qualité que lui reconnaissent ses collaborateurs. Une preuve que ce qui l’intéresse, c’est l’efficacité dans le travail sans état d’âme pour l’exécutant.

Pour réussir sa mission de distribution des micros crédits aux plus pauvres, elle a misé sur les groupements de femmes, sous la houlette du Fonds national de la micro finance dirigé par Komi Koutché.
L’état des lieux avant Madougou était tel que les populations destinataires des micros crédits se plaignaient sans cesse des longues attentes pour accéder aux crédits et au détournement des remboursements par certains individus jouant les intermédiaires. Il y avait aussi la manipulation des bénéficiaires par certaines personnes, qui pour des intérêts inavoués, les incitaient au non remboursement.

A l’origine, le programme offrait trois services àsavoir la sensibilisation et la formation, le micro crédit et l’épargne. Mais avec l’amélioration du programme, trois services se sont ajoutés àsavoir l’alphabétisation, la micro assurance et la mutuelle de santé. A ces innovations, il convient d’ajouter le refinancement des capacités financières des IMF, les crédits relais, l’appui au développement des produits appropriés pour le financement agricole (FAAR).

Plusieurs mesures ont été prises pour définir des normes de gestion, la procédure financière et le dispositif de suivi. Tout ceci se caractérise par la mise en réseau des bénéficiaires pour renforcer le suivi du crédit et mettre en œuvre de nouvelles interventions sociales pour soutenir les micros crédits et mieux capitaliser les acquis. Il faut noter l’introduction de la solution biométrique dans la gestion du programme qui permettra entre autres de s’entourer de toutes les garanties de recouvrement.

Le réseau des bénéficiaires a installé ses branches aux niveaux départementaux et communaux pour s’infiltrer dans toutes les localités afin d’assurer une gestion complète et bien centralisée du programme. Le ministre de la micro finance, tenant fortement àla transparence, a insufflé une nouvelle dynamique aux Mcpp. Du coup, le programme a gagné en crédibilité auprès des couches socioprofessionnelles de base.
Et les hommes ont aussitôt compris que les crédits ne sont pas destinés qu’aux femmes et s’y sont impliqués. De quoi séduire des partenaires financiers tels que la Banque ouest africaine de développement (Boad) et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badéa).

Du Nord au Sud et de l’Est àl’Ouest, àtravers les 77 communes, personne ne veut rester en marge de ce programme phare de développement. Et comme on ne change pas l’équipe qui gagne, les femmes ne souhaitent autre chose que continuer l’aventure de la lutte contre la pauvreté avec la ministre de la micro finance, Reckya Madougou.

Colbert DOSSA

Benjamin LISSAVI

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