lundi 06 avril
GRATUITÉ DE LA CÉSARIENNE : Volonté salutaire du gouvernement de redistribuer la richesse nationale.
Ce qui semblait au départ un poisson d’avril est devenu une réalité tangible. A la une de certains journaux de la semaine dernière, on pouvait lire : «  trois césariennes pratiquées gratuitement au CHD/Zou, et par-ci et par là   ». Une belle preuve que le gouvernement, mà »rit bien ses décisions avant de les prendre. Ce qui est à mettre d’ailleurs sur le compte du gestionnaire émérite, et du président de la République toujours soucieux du bien-être de sa population qu’il est.
Ne disait-il pas : « Je souffre beaucoup quand je vous vois souffrir  ». C’est justement pour diminuer un tant soit peu, les souffrances de ses populations qu’il a introduit dans le programme d’actions de son gouvernement, la gratuité de la césarienne. Une façon pour lui de redistribuer équitablement la richesse de la nation. Quand on connaît le coà »t d’une césarienne et les difficultés auxquelles sont confrontés nos frères paysans dans nos villages quand leurs femmes sont obligées d’accoucher par césarienne, on ne peut qu’applaudir cette décision salutaire de gratuité par le gouvernement de Boni Yayi. Ne demandait-il pas aux médecins et sages-femmes devant les quadruplets à la maternité d’Abomey-Calavi : «  Je vous prie de vous occuper d’eux pour moi. Ce sont les enfants de la République ?  » Dans la veine, il a demandé aux responsables de la maternité d’Abomey-Calavi de libérer toutes les femmes qu’ils ont dà » garder là parce qu’elles sont incapables de payer les frais afférents à leur accouchement. Et ne serait ce que les frais d’accouchement normal pour ne pas dire délivrance naturelle. Et qu’en sera-t-il d’une délivrance qui nécessiterait une intervention chirurgicale qui impliquerait des coà »ts ? Peut-être est-ce cette situation d’Abomey-Calavi qui a décidé le président de la République, le docteur Boni Yayi à décréter la gratuité de la césarienne, qui serait beaucoup bénéfique à nos frères dans tous les villages du Bénin. Et cette décision pose problème ! Benjamin LISSAVI La Presse au Bénin
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