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RENCONTRE ALGÉRIE-BENIN : Quels avantages pour les Ecureuils ?

lundi 9 février 2009, par Dignité Féminine

Dans le cadre de la journée FIFA du 11 février prochain, le Ecureuils du Bénin rencontrent l’équipe nationale d’Algérie. Une rencontre qui, loin d’être un bon test pour le onze national, peut se révéler comme un mauvais choix pour l’encadrement. Car, si les avantages d’une telle rencontre peuvent exister, il est aussi évident qu’il y a aussi des inconvénients.

Choisir de rencontrer une équipe de l’Afrique du Nord pour une journée Fifa est certes un grand pas dans la préparation des Ecureuils du Bénin. C’est une rencontre qui permettra au Onze national de confronter ses armes àcelles d’une équipe africaine qui était relativement bien classée au sein des nations sportives africaines et qui cherche àse repositionner. Les deux protagonistes sont tous donc àla recherche d’une notoriété dans le football africain. Mais pourquoi les Fennecs d’Algérie, alors que la prochaine rencontre qualificative des Ecureuils se joue contre un pays de l’Afrique occidentale ?

Les avantages de ce choix

L’Algérie étant un pays de l’Afrique du Nord, ses équipes nationales sont supposées connaître une évolution comparable àcelle des autres équipes nationales de cette partie du continent comme l’Egypte, le Maroc et j’en passe. Rencontrer valablement le Fenec d’Algérie lors de cette journée Fifa peut donc présenter des avantages certains. Car, au niveau technique,
les Algériens devraient être au top niveau au regard du nombre de leurs compatriotes qui jouent dans les championnats européens.
Par ailleurs, la distance Algérie-France étant inférieure àla distance Bénin-France, les Algériens ont le temps de se familiariser avec les compétitions de haut niveau, ce qui n’est pas le cas des Béninois n’ont pas eu les mêmes avantages. De ce côté, l’intérêt pour une telle rencontre ne manquerait pas. C’est pourquoi, on peut féliciter la Fédération
béninoise de football d’avoir négocié et obtenu une telle rencontre
comptant pour la journée fifa du 11 février prochain. Il ressort aussi que cette rencontre est une rencontre officielle et toutes les caméras se braqueront sur les 22 acteurs.

Des inconvénients tout de même

Au-delàdu volet technique et tactique dans la confrontation, il faut se poser un certain nombre de questions.
D’abord, le climat de l’Algérie ne correspond àcelui du Ghana, le prochain adversaire du Bénin. Si les joueurs de l’équipe nationale du Bénin étaient des professionnels rompus àla tâche que les aléas climatiques n’influenceraient passerait. Mais la différence entre le temps qu’il fera certainement en terre ghanéenne lors de la rencontre du Bénin contre les Ghanéens est déjàtrop grande pour espérer une accommodation de notre onze national que les encadreurs essaient de mettre sur orbite.

Certes certains joueurs comme Sessegnon, Omotoyossi et bien d’autres peuvent réussir ce test. Mais pour la majorité des joueurs, le risque est grand. Le résultat : le match qui ne reflèterait pas le vrai visage des Ecureuils.

La logique aurait voulu que le Bénin rencontre une équipe dans une région dont les caractéristiques
environnementales sont semblables àcelles du Ghana. Il faut espérer que les encadreurs et la FBF tiendront grand compte de cela pour les prochaines fois ; car au-delàde tout, c’est la qualification de notre équipe nationale qui est en jeu.

Ces erreurs, comme cela a été le cas pour les juniors béninois, ne seront plus acceptées par une population qui dispose de cadres valables et compétents capables de contribuer et d’intervenir dans l’encadrement du Onze national.

Dussuyer a vraiment du pain sur la planche

Maintenant, les difficultés dans l’encadrement d’une équipe nationale béninoise dont le niveau des joueurs est totalement disparate sont mises ànu par le sélectionneur national français qui bat des pieds et des mains pour retrouver des joueurs compétitifs capables de lui permettre de remplir ses engagements vis-à-vis du peuple béninois. Une chose est certaine : que Dussuyer, malgré sa bonne volonté n’arrive pas àbon port, ne serait pas de sa faute, car gérer une formation nationale dans un pays où le championnat est disparate et bourré d’intrigues reste une mission difficile.

La Fédération béninoise de football doit donc prendre le taureau par les cornes et commencer, dès le championnat prochain àpenser animer les catégories inférieures dans notre pays pour espérer obtenir dans le futur des résultats acceptables. A bon entendeur ….

Antoine ATTIKPA

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