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La mort, cette réalité qui méconnaît toute immunité

lundi 12 avril 2010, par Dignité Féminine

Définie comme la fin de la vie, la cessation de toutes les fonctions de l’organisme, la mort paraît comme une loi si forte qui n’épargne personne.

Immunité parlementaire, immunité diplomatique ou autre, la mort ne les connaît pas. Elle frappe riches et pauvres, enfants, adultes et vieillards selon des critères incompréhensibles des hommes.

Une réalité qui, si elle était bien analysée et comprise, plongerait les uns et les autres dans la recherche perpétuelle d’humilité et de respect des prescriptions divines ou du respect de la nature, pour emprunter les mots de ceux qui se refusent de croire àl’existence de l’Etre suprême.

Vanité des vanités ! Tout est vanité et l’homme le subit.
Que nous ayons conduit ce week-end notre grand frère Bernard àsa dernière demeure, cela nous rend àla fois triste, pauvre en inspiration pour la rédaction de cet éditorial, mais surtout plein de leçons. Que nous ayons entendu tous les témoignages élogieux sur sa personne et que rien de tout cela ne l’ait maintenu en vie, cela donne àréfléchir.

Des fortunés capables d’acheter, s’il leur était autorisé, des milliers de leur semblable restent impuissants devant la mort quand elle décide de les assommer.

Le docteur qui soigne, le politicien le plus populaire, le religieux le plus pieux, demeurent inoffensifs devant le tribunal de la mort.

Alors, àquoi bon se torpiller, se haïr, priver son prochain de l’amour que recommandent les Saintes écritures ?
Pourquoi tous ces complexes dont se gonflent certains qui méprisent impitoyablement les autres ?
Le moi dont se tanguent certains semble éphémère et ne dure que le temps d’un feu de paille. Alors, la qualité d’une vie ne se mesurant pas àsa longueur, la recette d’une bonne vie semble vite trouvée : vivre toujours heureux, en émettant constamment des pensées positives, en accomplissant toujours des actes plaisants, capables de forcer le sourire des autres.

Taire son égo et servir les autres, pourrait se révéler l’exercice le plus profitable àsoi. Les querelles et combats qui n’ont en réalité pour but que l’acquisition des biens matériels et donc pourrissables sont dépourvus de sens. Le seul et utile exercice demeure celui d’une vie bien accomplie.

Méditons !

Honorine H. ATTIKPA

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