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achat de note et autres formes de corruption pour passer en classe superieure : Les moyennes mal acquises ne profitent pas aux élèves
lundi 25 mai 2009, par
L’approche de fin de l’année scolaire constitue un tournant décisif pour bon nombre d’élèves. Pour se frayer un chemin parmi ceux qui seront déclarés admis, tous les procédés sont bons. L’échange du sexe contre la note par les filles et l’achat des notes sont, entres autres, les moyens que choisissent les élèves retardataires et paresseux. Malheureusement, certains professeurs censés éduquer les jeunes s’adonnent à ce jeu.
La corruption par le sexe est une réalité dans les collèges et lycées. Le phénomène a toujours existé et est loin de finir malgré les diverses sensibilisations, reconnaissent certaines autorités de collège. Pour certaines filles, le sexe est un laissez-passer qui ouvre toutes les portes. Par conséquent, l’effort personnel est mis entre parenthèses. En effet, les distractions, les promenades et autres loisirs sont les activités favorites de certains élèves. Dès lors, les exercices et les leçons sont abandonnés. Les notes issues des contrôles de connaissances viennent confirmer le manque de sérieux dans les études. Les courses aux notes et les négociations restent alors les seuls moyens pour réussir.
Pour atteindre leurs objectifs, les filles usent de maintes astuces pour attirer l’attention du professeur. Les tenues extravagantes et provocatrices, les visites et les maquillages excessifs figurent parmi les moyens de séduction. Malheureusement, certains professeurs et personnels administratifs cèdent facilement.
Pour limiter ces dérives, selon Pierre LISBOA, Directeur du CEG Godomey, des dispositions doivent être prises. C’est par exemple, l’instauration d’un cahier de notes officiel des professeurs. Il permettra de contrôler et de vérifier régulièrement les notes. Autre solution préconisée, c’est l’interdiction de surcharge des notes ou l’usage de correcteur dans le cahier.
Une autre forme de la course aux notes est celle pratiquée par les garçons. Ces derniers tissent des liens d’amitié très forts avec les professeurs, leur offrent des cadeaux et servent souvent d’intermédiaires entre ces professeurs et les filles en échange des notes.
Cependant, le revers de la médaille apparaît tôt ou tard. Malgré l’obtention des notes pour passer en classe supérieure, le niveau de connaissance n’est pas à la hauteur de la classe. D’où les échecs répétés dans lesdites classes. En témoignent également les résultats aux différents examens et concours dont les taux d’admission sont souvent en baisse.
Pour finir, Pierre LISBOA suggère l’organisation des séances de sensibilisation à l’intention des professeurs et surtout des élèves. Car un bien mal acquis ne profite jamais.
Francis Y.GANHOU
(stagiaire)
