Omondjagoun, mon fils, bonjour.

Mais dis-moi, hum mmmm, c’est bon hein, mais où le mettras-tu, lui qui as traité tes autres collabos d’adolescents ? Que feras-tu pour maîtriser la collaboration de cet adulte politique et des mineurs en la matière ? Non, il ne faut pas penser que je te blâme hein, mais j’ai les inquiétudes qu’une mémé doit avoir quoi. Je sais que ton alédjo est quelqu’un qu’il vaut mieux que tu aies avec toi que contre toi. OK ! je vois, mais si c’est cela, ètché kpèlè, omon mi. Et puis, il paraît que tu as promis de le nourrir au caviar alors que tes anciens fidèles manquent du pain sec, est-ce vrai ? C’est grave !

Non, Omondjagoun, en vérité, je te le dis encore. Si tu laisses ton portail ouvert et que tu cours derrière les brebis du dehors pour les ramener chez toi, tes propres brebis sortiront et tu risques de ne jamais avoir le nombre de brebis voulu. Alors, sache garder les anciens collaborateurs tout en attrapant d’autres. Et puis, je suis d’accord hein pour le nouveau venu, mais il est redoutable, tu sais ? As-tu la force musculaire capable de le maîtriser en cas de pugilat ou bien tu comptes sur fofo de Bouroubouay ?

En tout cas, moi ta mémé, je suis làquoi. Tant que je vivrai, n’aie peur de rien. Prière qui fait terrasser les karatécar, je connais. Sourate qui fait revenir l’enfant prodigue àla maison, je connais. Versets bibliques du roi David, je les maîtrise.

Je mettrai tout en œuvre pour que ça marche. Mais aide-moi, Omondjagoun. Le Bénin est un et indivisible. Il paraît que toi et certains de tes collabos, vous triez l’eau froide de l’eau chaude quoi.

Il semble qu’un certain vent souffle d’une certaine région vers une autre région laissant certaine région en chaleur. Non, c’est grave hein. Ce vent-la, moi ta mémé, je le combattrai. Compte sur moi. Alors, qu’il arrête de tempêter. Ainsi- soit-il.
Nonnie, ta mémé