CELEBRATION DE LA JOURNEE INTERNATONALE DE LA FRANCOPHONIE : La jeunesse africaine autour des Å“uvres de Boni Yayi

Mais la célébration de cette journée coïncide, cette année, avec le 5e anniversaire du prix de la francophonie économique reçu àl’Elysée des mains de Jacques Chirac par Boni YAYI, alors président de la Banque ouest africaine de développement. C’est la salle vivo de Bénin Marina Hôtel qui a servi de cadre àla manifestation.

La jeunesse francophone d’Afrique s’est donné rendez-vous àla salle vivo de Bénin Marina Hôtel pour célébrer la journée internationale de la francophonie couplée avec le 5e anniversaire du prix de la francophonie économique reçu par Boni YAYI des mains de Jacques Chirac.

Le dîner de gala organisé àcet effet devrait connaître la présence effective du chef de l’Etat Boni Yayi. Finalement, c’est le ministre d’Etat chargé de la Défense nationale, Issifou Kogui N’douro qui a dà» être dépêché pour le représenter. La soirée, riche en couleurs, a connu plusieurs étapes. D’abord, il y a eu le défilé de mode des mannequins de Modela couture ; un défilé qui a eu le mérite de laisser tout le public sous le charme du styliste béninois. Il y a eu également l’animation très appréciée du chanteur Joë l Alapini.

Mais avant tout, le président du comité d’organisation Nick Cidimu a eu àsaluer le mérite du docteur Boni Yayi qui, àtravers ce prix , a honoré toute la jeunesse francophone en général et celle africaine en particulier. Pour lui, la jeunesse francophone d’Afrique ne saurait passer sous silence un tel anniversaire qui a honoré un digne fils d’Afrique aux valeurs exceptionnelles. Les jeunes francophones doivent suivre les pas de leurs illustres aînés. C’est pour cela que l’invité d’honneur, Me Rober Dossou a été introduit pour s’adresser àla jeunesse.

Me Robert Dossou, actuellement président de la Cour Constitutionnelle, a fait remarquer que 3 mots clés lui ont permis de transformer la fatigue de son emploi du temps chargé pour être présent àla manifestation. Il s’agit de la jeunesse, de la francophonie et du panafricanisme. La jeunesse parce que l’occasion lui a été donnée de la recevoir, de l’entendre. Cela l’a rassuré de ce que le flambeau obtenu est passé entre les mains de la jeunesse actuelle.

S’adressant aux jeunes, il a dit toute sa fierté, car il s’agit d’une jeunesse de conviction, une jeunesse sans calcul. « Ceux qui marchent avec le calculateur dans la tête ne font pas de grandes actions, mais ceux qui parlent avec la foi dans ce qu’ils font et font ce en quoi ils ont foi, persévèrent et se redressent même lorsqu’ils tombent. Ceux-làconstruisent de grandes nations  », ajoutera-t-il.

Abordant la francophonie, il a plaidé pour que chacun soit àl’aise dans la langue qu’il a apprise. Pour lui, l’histoire est longue, mais il faut retenir que par le biais de la francophonie, il a été érigé des remparts autour de la démocratie béninoise. Enfin, le panafricanisme a buté, selon lui, sur les ambitions des premières autorités africaines qui, pour la plupart, souhaitent être premières dans leur petit village plutôt que d’être 15e ou 10e dans un grand ensemble. Il a conclu en affirmant qu’il n’y aura pas de véritable développement sans l’intégration africaine.

Il est ànoter qu’au cours de cette soirée, il a été remis au directeur général de la SOBEMAP un prix pour saluer les performances économiques de son entreprise. Le représentant du chef de l’Etat, le ministre d’Etat Issifou Kogui N’ douro, a dit toute sa joie et promis de faire un compte rendu aussi fidèle qu’exhaustif au chef de l’Etat Boni Yayi.

Samuel AHOUANDJINOU