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Echange sur les trois propositions de lois sur la Lepi : La société civile prend connaissance du contenu et confirme la réalisation de la Lépi pour 2011

lundi 23 mars 2009

Les membres de la société civile béninoise se sont retrouvés le samedi 21 mars dernier pour prendre connaissance des trois propositions de lois sur la liste électorale permanente informatisée (LEPI).

Réunis au sein du Front des organisations de la société civile (FORS) LEPI 2011, ils sont une vingtaine de responsables d’ONG, de réseaux d’ONG ou d’association àvocation sociale, àprendre d’assaut la salle de réunion de l’ACFB ( Association des caisses de financement àla base ) ce samedi matin.

Pour la cause, les responsables du fors lépi 2011ont fait appel àl’expertise de Gilles Badet, juriste connu par la cellule d’analyse politique de l’assemblée nationale (capan) pour étudier et faire des propositions de lois pour la réalisation de la lépi. Au début de la communication, l’expert a rappelé àl’assistance le contexte dans lequel l’Assemblée nationale leur a fait appel, Félix Sessou, technicien en informatique et lui pour faire l’ébauche sur la réalisation de la lépi. Après ce petit rappel, le communicateur est allé dans le vif du sujet, faire l’étude comparative des 3 propositions de loi sur la lepi. Il s’agit en effet de la proposition du député Chabi Sika, de son collègue Epiphane Quenum et de la Capan.

Le communicateur sur un tableau d’analyse comparative des textes en circulation sur la lépi, a ressorti les traits communs et les spécificités des trois propositions. Chaque article de chaque proposition a été explicité aux membres de la société civile réunis au sein du  Fors lépi 2011 . Le tableau présenté comporte 4 colonnes et 16 lignes. La première colonne énumère les dispositions contenues dans la loi 2007-25 du 23 novembre 2007.

Les trois colonnes suivantes renseignent respectivement sur les textes proposés par Chabi Sika, Epiphane Quenum et l’alternative de la Capan. Chaque colonne comparative fait référence aux dispositions de la loi 2007-25. Le communicateur au cours de son exercice s’est gardé de faire des commentaires encore moins des critiques sur telle ou telle loi. Pour cause, il refuse de créer des polémiques au sein des membres de la société civile, a-t-il dit.

A la fin de la communication, des échanges ont été ouverts entre les participants et le communicateur. Lesquels échanges ont porté sur des points d’ombre comme les questions techniques de la biométrie, de l’actualisation des données de la liste une fois qu’elle serait réalisée après les différentes étapes.

L’autre question qui a aussi agité les esprits est le planning des organes devant être appelés àexécuter le projet. Même si les participants àla rencontre du samedi dernier n’ont pas fait des propositions, ils ont, toutefois, sorti un communiqué de presse conjoint pour apprécier l’entrain des parlementaires et l’engagement du gouvernement pour l’issue heureuse de cet outil. La société civile projette pour cette semaine des actions de plaidoyer et de lobby àl’Assemblée nationale.

Les organisations de la société civile sont unanimes sur la réalisation de la Lepi. Longtemps attendus pour donner leur avis sur la question, les membres de la société civile se sont mieux outillés pour donner leur opinion. Au regard de la communication àeux faite et des échanges sur les lois contenues dans les 3 propositions, il convient aujourd’hui de dire que les arguments avancés par le député Janvier Yahouédéou par rapport àla Lépi sont caducs. Pis, les membres de la société civile sont parvenus àdémontrer que le député n’est pas animé de bonne foi lorsqu’il démontre àBohicon que la Lépi n’est pas réalisable parce que le temps qui nous sépare de mars 2011 est relativement court pour avoir un outil efficace.

A en croire le secrétaire général du Centre Africa Obota , Hubert Amègbédji, le Bénin dispose bel et bien de la ressource humaine de qualité pour la conduite heureuse du processus technique. Il s’agit des têtes pensantes en informatique. Mieux, l’orateur a montré que la non électrification de certaines zones géographiques ne serait être un blocage, car le projet de loi ayant prévu des générateurs électriques pour corriger cette insuffisance. La société civile a poussé loin sa réflexion et a trouvé que les points qui paraissent éventuellement bloquer le projet sont les questions de biométrie et la variation du coà»t de la réalisation.

A ce propos, Hubert Amégbédji dit voir juste des difficultés circonstancielles que l’organe d’exécution du projet peut résoudre ensemble avec le gouvernement. Selon le secrétaire général du Centre Africa Obota , le voyage le plus long commence toujours par le premier pas. Une analyse que partagent les autres membres. La Lépi serait donc chose faite si le gouvernement y mettait de la volonté et les moyens adéquats. Reste simplement que les autres acteurs de la scène politique rejoignent la masse pour des débats d’idées sur le projet, a suggéré M. Amégbédji.

Casimir Kpedjo

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