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Rentrée judiciaire àla Cour d’Appel de Cotonou : « Â La justice entre lenteur et crédibilité  » au cÅ“ur des échanges

lundi 2 novembre 2009

Après les Cours d’Appel d’Abomey et de Parakou, c’est au tour de la Cour d’Appel de Cotonou de remettre en marche son appareil judiciaire. La rentrée solennelle a donc eu lieu le vendredi 30 octobre 2009 dans les nouveaux locaux de la juridiction àCotonou au cours d’une cérémonie dirigée par le Garde des sceaux, ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, Victor Topanou.

A Abomey et àParakou, le rituel est immuable, de même que le contenu. Ce vendredi, celui de la cour d’appel de Cotonou n’a pas failli àcette tradition. Le thème retenu pour les rentrées judiciaires dans ces trois villes est identique : « Â La justice entre lenteur et crédibilité  ».

Devant tous les acteurs de la justice, entre autres le procureur général près la Cour d’Appel de Cotonou, les conseillers de cette Cour, magistrats et avocats membres du Conseil de l’Ordre des avocats, huissiers de la Chambre nationale des huissiers de justice, notaires et commissaires priseurs, les présidents des Cours d’Appel d’Abomey et de Parakou ainsi que les autorités civiles, militaires, religieuses et consulaires ; « Â La justice entre lenteur et crédibilité  » a été au cÅ“ur des échanges avec le ministre Victor Topanou. Pour le Garde des Sceaux, le sujet , selon lui, évoque en même temps une autosatisfaction et une auto-flagellation.

Il s’agit de deux notions qui montrent, a-t-il indiqué, les limites extrêmes des tiraillements de la justice en général et de celle du Bénin en particulier. « Â Autant la crédibilité de la justice repose sur l’exemplarité des acteurs et l’irréprochabilité des actes, autant la compromission des intérêts des justiciables suppose qu’elle est lente  » a laissé entendre Victor Topanou. Ainsi, voudrait-il que les acteurs de la justice travaillent àconcilier les exigences légales d’une procédure judiciaire et les désirs de célérité nourris par les justiciables.

« Â Ensemble nous avons besoin de rassurer nos compatriotes  » a-t-il lancé pour exhorter ses compatriotes àl’impérieuse nécessité de railler les erreurs judiciaires, la corruption qui gangrène la maison judiciaire...
La cérémonie solennelle de la rentrée a été l’occasion de faire le bilan de l’année judiciaire écoulée. Problèmes de personnel, d’informatisation de l’outil de travail..., le ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme prend acte du bilan et promet faire au tant que faire se peut pour satisfaire aux exigences de ses pairs.

Edouard Karimou

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