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Mon cher fils, Omondjagoun.
mardi 14 avril 2009, par
Comment vas-tu ? Pas très bien, je le sais. Car, je commence à douter de la franchise de certains de tes proches. Dis-moi sincèrement ce qui se passe dans ton camp pour que des gens de ton équipe ne puissent plus faire la défense. Ils laissent les gens de l’autre équipe vous terrasser. Non, ça ne va pas quoi.
As-tu suivi oncle Alafia à la télé, la dernière fois ? Non, le jeune clé le terrassait, le rossait, fracassait, non, ce n’est pas vrai quoi. Ou bien, dis- moi, les choses sont-elles si pourries que lui qui continue de manger dans ton plat n’a plus la force de te défendre ? Ah ! Il sait quand même défendre les choses. On l’a vu très virulent envers Fomati. Alors, à quoi joue-t-il actuellement ?
Non, je l’ai méconnu quoi. Dans son grand boubou qui lui allait en tant que beau-fils de Allah, il déconnait quoi. Il admirait, se laissait même séduire par le jeune clé qui se moquait bien de lui. Non, j’ai même envie de pleurer quand je revis le débat. Omondjagoun, cherche, fouille, ne laisse aucune piste pour voir clair dans ce comportement. Ne fais pas du bruit hein, pardon. Mais cherche à comprendre ce laxisme de tonton Alafia dans son rôle de défenseur de la cause en tant que ministre et ancien parlementaire. Ou bien, veux-tu que moi-même ta mémé je m’en occupe ?
Cela me réconfortera dans mon rôle de contrôleur des relations entre toi et tes collabos. Car cela me choque, me serre, me constipe, me révolte de voir que les gens qui se disent être de ton côté ne le soient souvent pas. Non, ils t’adulent, te glorifient, te déifient le jour et dans la nuit cherchent à t’anéantir. Non, Ô Dieu, au secours de mon fils. Jésus, rétablis la bonne ambiance entre mon fils et ses collabos ; fais éviter à Omondjagoun ses écarts de langage de comportements qui certainement frustrent les uns et les autres. Dieu Tout-Puissant, fais rappeler à Omondjagoun, que grand, élancé, fort, endurant qu’il soit, il a besoin des autres pour réussir, fussent-ils des diables ou non. Et puis, Omondjagoun, penses-tu que tu es un saint ? Non, à le penser, tu pêches, tu blesses Jésus de Nazareth.
Donc, remets-toi en cause perpétuellement pour que reviennent à la normale tes relations avec tout le monde. Pour que tous chantent en chœur et avec fierté : Omondjagoun Oyé ? oyé ! Le fils de mémé oyé ? oyé ! Le banquier vrai politicien oyé ? oyé. Ainsi soit-il !
Nonnie, ta mémé
