Croisade contre l’avortement : Samu Social Bénin et Acilca se donnent la main

Ces journées portes ouvertes sur les conséquences de l’avortement a connu la présence de beaucoup de personnes et de responsables de diverses associations et organisations non gouvernementales de défense et de promotion de la famille. Cette initiative témoigne de la volonté de l’association SMU Social du Bénin et de l’Action Chrétienne Internationale de Lutte Contre L’avortement (ACILCA) d’éveiller les consciences sur les dangers de l’avortement. Le tableau de la pratique de l’avortement dans le monde est des plus sombres. A en croire le coordinateur national de SAMU social Bénin, Isaac Sena Dovy, c’est environ une grossesse sur quatre qui est interrompue àtravers le monde. Les statistiques en la matière sont ahurissantes et choquent la morale quand on sait qu’un nombre sans cesse croissant de couples désire avoir d’enfant sans y parvenir. D’autres qui bénéficient de cette grâce divine que représente la grossesse n’en mesurent souvent pas la portée et par égoïsme et fuite de responsabilité décident de s’en débarrasser. Les rapports sexuels sont pourtant tenus en l’absence de contraception efficace. La pratique de l’avortement serait provoquée, entre autres, par la peur des effets secondaires de la grossesse, l’accès difficile àla contraception, l’utilisation de contraceptifs de mauvaise qualité. Toutes les méthodes de contraceptions connaissent d’ailleurs un certain taux d’échec. Ce qui engendre dans toutes les sociétés certaines grossesses non désirées et quelques-unes de femmes concernées décident d’une interruption.

Afin de fixer les esprits, le public a eu droit àla projection d’un film sur l’avortement. Ce film assez poignant a permis àl’assistance de vivre en direct la pratique de l’avortement. Le public a été très sensible au point où certains n‘ont pas pu contenir leurs larmes face àl’atrocité de l’acte de l’avortement.

Deux communications ont suivi le film :l’une sur les conséquences physiques et psychologiques liées aux interruptions volontaires de grossesses et l’autre sur leurs conséquences spirituelles. Il en ressort que les conséquences au plan physique sont liées àdes lésions très graves pouvant parfois conduire àla mort. Au plan spirituel, le conférencier a fait savoir que l’avortement est une rébellion contre Dieu et qu’aucun rebelle ne rentrera dans la maison de Dieu. En somme, l’avortement conduit àla mort physique et spirituelle. Toute fois, il y a le salut pour ceux qui se repentent et abandonnent cette odieuse pratique pour devenir des ouvriers.

Samuel AHOUANDJINOU