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Un hommage mérité en reconnaissance de la dignité féminine : Journée internationale de la femme
mardi 10 mars 2009, par
Le dimanche 8 mars 2009, le monde entier a célébré la journée internationale de la femme. Depuis la genèse, la femme a toujours joué un rôle de premier plan dans l’évolution du monde, en bien comme en mal. De toutes les façons, elle a toujours laissé son empreinte indélébile sur tous les événements de l’histoire. C’est peut-être conscients de sa terrible force de frappe, que tous les auteurs des Grands Livres (la Bible, le Coran et laThora) se sont évertués à diminuer sa puissance en y édictant des lois sacro-saintes afin de la réduire au « silence », ou limer, un tant soit peu, sacapacité volcanique dont l’éruption réduirait ou anéantirait complètement l’hégémonisme, pour ne pas dire l’égocentrisme des hommes.
Donc depuis la genèse, nous avons vu Esther grâce à qui les espions israélites ont pu accomplir avec succès leur mission de reconnaissance des lieux avant de pénétrer dans la terre promise (Canaan). Madame Golda Méïr a été l’une des pionniers qui ont joué un rôle prépondérant dans le processus de la création de l’Etat d’Israë l, dont elle a été élue premier ministre. Elle a calmé victorieusement toutes les velléités des pays arabes limitrophes d’enrayer de la carte le petit jeune Etat d’Israë l naissant.
En 1969, la marche historique des femmes américaines dans tous les Etats que compte cette grande puissance afin de contester la guerre de Vietnam a mis fin à cette sale guerre. Elles ont réussi avec la force de leurs voix, là où la puissance terrible des armes chimiques, les bombes au napalm, les chars d’assaut et les missiles de tout genre ont échoué.
Toutes les ONG caritatives dont Dignité Féminine, RIFONGA etc dont la vocation est de lutter contre la maltraitance des enfants et la violence faite aux femmes sont dirigées par des femmes. Elles déploient tous leurs efforts pour donner aux enfants victimes de la maltraitance et aux femmes victimes de la violence de la part des hommes, la joie de vivre.
Le cri de détresse de Rékya Madougou «  Touchez pas ma constitution  » a été entendu et, soutenu par les organisations de la société civile, a favorisé l’avènement du gouvernement du docteur Boni Yayi dont la détermination à faire du Bénin un pays émergent se concrétise de jour en jour. Les amazones du roi Guézo ont été célèbres dans la conquête du royaume de Kétou. Les «  Nan  » dans le palais royal d’Abomey, véritables espionnes, ont permis aux rois d’affermir leur puissance au cours de leur règne. L’ex-président des Etats-Unis, Ronald Reagan le jour où il passait le témoin à son successeur Bill Clinton, a rendu un hommage mérité à sa femme en ces termes  : «  Si j’ai pu diriger avec succès pendant 8 ans les Etats-Unis, c’est parce que j’ai la chance d’avoir épousé cette brave femme intelligente qui est à mes coté  ». Et de tous les temps, elles sont invincibles, inflexibles, indomptables et incompréhensibles. Leur silence est plus redoutable que leur parole. Donc, leur consacrer une journée en reconnaissance de leur rôle tant au foyer que sur la scène politique, économique et sociale, n’est qu’un hommage mérité, car le contraire aurait été étonnant.
Benjamin LISSAVI
