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Bonjour, Omondjagoun mon cher fils

lundi 26 octobre 2009, par Dignité Féminine

Comment te portes-tu ? Et les aff ? ça marche bien, j’espère ?
Et la démocratie dans le village ? Il parait que Reporter nous a encore déclassé, yes or no ?

C’est grave ! A force de reculer, nous irons nous noyer dans la mer qui est juste derrière toi ! Monso, monso. Dis-moi, est-ce vrai que tu nourris les confrères et leur interdis de te critiquer ? Tu as tort si tu le fais et eux aussi ont tort de ne pas te dire la vérité. Moi, tu ne m’as jamais nourrie et même si tu le faisais, au nom de Dieu, je te dirai toujours la vérité pour t’aider. Wallai ! Même si tu me donnes du caviar, je ne peux pas te caresser dans le sens des poils pour te plonger. Et c’est cela le vrai amour quoi. Ah, tiens Omondjagoun. Vérité en voici, vérité en voilà. J’ai rêvé et je me suis vu en 2011, en pleine période électorale. Puis, il y a vote, puis en tant que mémé du prégo, j’ai décidé de voter àla Marina, chez toi. Walai, mon 3eme oeil a vu des choses quoi. Sais-tu que presque tous tes collabos actuels ont voté contre toi ?

Non, l’homme est mauvais quoi. C’est un danger hein ! Ils se nourrissent de ta générosité mais te haïssent, louchent ailleurs. O Jésus de Nazareth, au secours. Tu sais, quand on a fait le décompte àce niveau, tu étais perdant. Puis, ils voulaient te prendre la couronne de chef, puis je les ai terrassés comme le ferait ton père, grand guerrier. C’est alors que j’ai couru, volé même comme un oiseau, doublé de vitesse comme un TVG, pour aller cacher la couronne dans notre village. Au nom de Dieu, personne ne portera cette couronne si ce n’est pas toi. Ainsi soit-il.

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